Les temps forts du FSJU

Créé en 1950, reconnu d’utilité publique en 1985, le FSJU coordonne les efforts de reconstruction au lendemain de la Shoah, accueille des milliers de rapatriés d’Afrique du Nord, bâtit un réseau d’écoles et de centres communautaires, assure la protection de ses édifices, et inscrit la culture juive dans la vie de la Cité.

Depuis 1950, l’histoire du FSJU s’est adaptée aux impératifs d’urgence et stratégiques de chaque période

Les années 50
  • Le 15 février 1950, date de création du FSJU, s’inscrit dans l’urgence de la reconstruction de la communauté juive de France après la Shoah (aider les réfugiés, les rescapés, les orphelins de guerre).
  • En 1950, élection du Premier Président du FSJU, Guy Rothchild
  • Le FSJU développe un dispositif social d’urgence, répondant à ces priorités : les maisons d’enfants pour orphelins et le service d’accueil et d’aide aux réfugiés.
  • En 1957, Création du magazine L’Arche
  • Création en 1956 de la collection Présence du Judaïsme avec Albin Michel, afin de promouvoir une culture juive vivante après la Shoah
Les années 60
  • Dans les années 60, l’afflux des Juifs d’Afrique du Nord fait quadrupler la population juive en France. Il faut organiser l’accueil des populations déplacées qui arrivent en nombre en collaboration avec l’État et centralise l’aide sociale.
  • Le FSJU se mobilise pour lever des fonds avant même les Accord d’Évian de 1962.
  • Dès les années 60, le FSJU co-finance les Centres Communautaires en France.
  • La Guerre des Six Jours, en 1967 conduit le FSJU à coordonner l’élan de solidarité de la Diaspora pour Israël. C’est ainsi que l’Appel Unifié Juif de France naît en 1968
  • En 1963, les délégations régionales sont créées en France
  • Cette décennie voit aussi la création de la Coopération Féminine (1967), ainsi quele DEJJ (mouvement de jeunesse) pour faciliter l’intégration des Juifs d’Afrique du Nord.
  • La communauté se structure autour de trois grandes institutions :le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) pour la représentation politique, le Fonds Social Juif Unifié pour la coordination des programmes sociaux, culturels et éducatifs et leur financement, et les Consistoires pour le culte.
Les années 70
  • Ce sont les années de la solidarité en faveur de la liberté des Juifs d’URSS, du développement dans les domaines de l’enseignement de l’hébreu, de l’information sur Israël et de l’Alyah, des grands rassemblements de soutien à Israël.
  • Le FSJU développe son dispositif social et l’étend dans les villes de Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux et Nice et des initiatives se font jour, notamment dans le domaine de l’aide aux personnes âgées.
  • En août 1974, attentat terroriste au siège du FSJU par Carlos qui visait dans ce même temps plusieurs médias dont l’Arche, l’Aurore et la Maison de la Radio.
  • Le Centre Rachi est inauguré en 1975.
Les années 80
  • L’Institution est reconnue d’utilité publique en 1985.
  • Récession économique, précarité, montée de l’extrême droite : le FSJU doit répondre à de nouveaux défis. Les programmes de solidarité, les méthodes de l’action sociale évoluent.
  • Le FSJU est reconnu dans son rôle de tête de réseau et dans son rôle fédérateur par le ministère des Affaires Sociales qui lui attribue une subvention annuelle.
  • En 1980, l’attentat de la synagogue rue Copernic donnera l’idée à Pierrot Kauffmann de créer le SPCJ avec le FSJU, le CRIF et le Consistoire.
  • Sur le plan culturel, il est accordé une fréquence FM à Paris pour le FSJU qui créer en 1981, RCJ.
Les années 1990
  • Sur le plan économique et social, les années 90 sont marquées par l’aggravation de la crise, par la montée du chômage et de la précarité.
  • Le Réseau Ezra, lien permanent entre les communautés locales et les services sociaux, est créé en 1990 grâce à l’investissement de bénévoles formés à l’action sociale et appuyés par des professionnels.
  • En 1991, l’arrivée de près de 15 000 juifs d’Éthiopie en Israël, opération Salomon, va mobiliser les donateurs du FSJU pour les soutenir.
  • En 1992, à l’initiative de Norbert Dana et de Madame Michelle Cassar est créer l’association ABPIEH puis en 2000 l’association est développée et structurée pour l’intégration d’enfants handicapés.
  • En réponse à la crise sociale, la campagne de l’Appel National pour la Tsédaka est créée en 1992 à l’initiative de Marcel Goldstein afin de donner au FSJU les moyens d’élargir ses efforts en matière de solidarité, en lien avec les pouvoirs publics et le tissu associatif.
  • En 1993, le FSJU crée un Centre de Formation Privé, l’Institut André Neher, capable de délivrer des diplômes d’État. En sus des contrats d’association, le FSJU négocie avec le ministère de l’Education Nationale un plan de stabilisation de l’école juive qui apporte chaque année une aide aux établissements scolaires en difficulté.
Les années 2000
  • Ce sont les années marquées par le terrorisme, l’antisémitisme, l’intifada en Israël et l’urgence sociale.
  • Création du programme Latalmid (bourses cantine pour enfants défavorisés et soutien socio-médical).
  • Création du Fonds d’Urgence Solidarité (FUS) et des bourses vacances.
  • La Fondation Gordin pour l’immobilier scolaire est créée avec des partenaires.
  • Création d’Akadem, le campus culturel numérique se développe avec succès.
  • En 2001 Albert Kadouche, directeur du Centre d’Art et de Culture, inventait avec sa chargée de production Déborah Benasouli, le premier festival de jazz de la communauté juive en France qui donnera lieu au festival Jazz’n Klemer.
  • En 2003, création de Nuits de la Philosophie
  • En 2005, création du Festival des Cultures Juives
Les années 2010
  • Le Fonds Social Juif Unifié partenaire depuis 1969 avec Le Keren Hayessod, organe de collecte de l’Agence juive décide de mettre fin à leurs collaborations.
  • En 2012, création de Brin de causette
  • En 2014, création du département Campus dédié à la formation des enseignants
  • Création programme NOÉ, plan d’aide aux jeunes (appels à projets et incubateur, soutien aux mouvements de jeunesse, bourses vacances, etc.) en partenariat avec les fondations (Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Sacta-Rachi, IAR-Rothschild, Fondation du Judaïsme Français, etc.)
  • Rapprochement avec la  Fondation du Judaïsme Français, qui devient le premier partenaire financier du Fonds Social Juif Unifié.
  • En 2019, création de Global Avenir programme de formation pour les jeunes dans les ONG sociales, humanitaires et environnementales.
  • Voyage en Israël en novembre 2019 pour le public « Passerelles ».
Les années 2020
  • Le FSJU se réinvente face à la pandémie du Covid : présence sur les réseaux sociaux, WebTV, galas et téléconférences sur Internet, collecte online, etc
  • En janvier 2020, création du Kiosque Solidaire
  • Mars 2020, le FSJU va livrer gratuitement des centaines de milliers de masques auprès des structures soignantes et aidantes (EHPAD, infirmiers, épiceries sociales, bénévoles de l’action sociale).
  • Novembre 2020, campagne de la Tsédaka exceptionnelle avec 26 parrains pour faire face à l’ampleur de la crise sanitaire.
  • Béatrice Philippe réalise la première frise chronologique sur l’Histoire juive de France de Vercingétorix à nos jours publiée dans l’Arche.
  • Constitution d’une Charte Éthique pour les élus, les bénévoles et les partenaires signataires.
  • En 2021, grande étude sociologique entre l’Éclaireur (EEIF) et le département NOE sur la conscience politique des jeunes juifs de France.
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Guy de Rothschild
Guy de Rothchild, Premier Président du FSJU

Les années 50

  • Le 15 février 1950, date de création du FSJU, s’inscrit dans l’urgence de la reconstruction de la communauté juive de France après la Shoah (aider les réfugiés, les rescapés, les orphelins de guerre).
  • En 1950, élection du Premier Président du FSJU, Guy Rothchild
  • Le FSJU développe un dispositif social d’urgence, répondant à ces priorités : les maisons d’enfants pour orphelins et le service d’accueil et d’aide aux réfugiés.
  • En 1957, Création du magazine L’Arche
  • Création en 1956 de la collection Présence du Judaïsme avec Albin Michel, afin de promouvoir une culture juive vivante après la Shoah

Les années 60

  • Dans les années 60, l’afflux des Juifs d’Afrique du Nord fait quadrupler la population juive en France. Il faut organiser l’accueil des populations déplacées qui arrivent en nombre en collaboration avec l’État et centralise l’aide sociale.
  • Le FSJU se mobilise pour lever des fonds avant même les Accord d’Évian de 1962.
  • Dès les années 60, le FSJU co-finance les Centres Communautaires en France.
  • La Guerre des Six Jours, en 1967 conduit le FSJU à coordonner l’élan de solidarité de la Diaspora pour Israël. C’est ainsi que l’Appel Unifié Juif de France naît en 1968
  • En 1963, les délégations régionales sont créées en France
  • Cette décennie voit aussi la création de la Coopération Féminine (1967), ainsi quele DEJJ (mouvement de jeunesse) pour faciliter l’intégration des Juifs d’Afrique du Nord.
  • La communauté se structure autour de trois grandes institutions :le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) pour la représentation politique, le Fonds Social Juif Unifié pour la coordination des programmes sociaux, culturels et éducatifs et leur financement, et les Consistoires pour le culte.

 

Les années 70

  • Ce sont les années de la solidarité en faveur de la liberté des Juifs d’URSS, du développement dans les domaines de l’enseignement de l’hébreu, de l’information sur Israël et de l’Alyah, des grands rassemblements de soutien à Israël.
  • Le FSJU développe son dispositif social et l’étend dans les villes de Marseille, Lyon, Toulouse, Bordeaux et Nice et des initiatives se font jour, notamment dans le domaine de l’aide aux personnes âgées.
  • En août 1974, attentat terroriste au siège du FSJU par Carlos qui visait dans ce même temps plusieurs médias dont l’Arche, l’Aurore et la Maison de la Radio.
  • Le Centre Rachi est inauguré en 1975.

Les années 80

  • L’Institution est reconnue d’utilité publique en 1985.
  • Récession économique, précarité, montée de l’extrême droite : le FSJU doit répondre à de nouveaux défis. Les programmes de solidarité, les méthodes de l’action sociale évoluent.
  • Le FSJU est reconnu dans son rôle de tête de réseau et dans son rôle fédérateur par le ministère des Affaires Sociales qui lui attribue une subvention annuelle.
  • En 1980, l’attentat de la synagogue rue Copernic donnera l’idée à Pierrot Kauffmann de créer le SPCJ avec le FSJU, le CRIF et le Consistoire.
  • Sur le plan culturel, il est accordé une fréquence FM à Paris pour le FSJU qui créer en 1981, RCJ.
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Les années 1990

  • Sur le plan économique et social, les années 90 sont marquées par l’aggravation de la crise, par la montée du chômage et de la précarité.
  • Le Réseau Ezra, lien permanent entre les communautés locales et les services sociaux, est créé en 1990 grâce à l’investissement de bénévoles formés à l’action sociale et appuyés par des professionnels.
  • En 1991, l’arrivée de près de 15 000 juifs d’Éthiopie en Israël, opération Salomon, va mobiliser les donateurs du FSJU pour les soutenir.
  • En 1992, à l’initiative de Norbert Dana et de Madame Michelle Cassar est créer l’association ABPIEH puis en 2000 l’association est développée et structurée pour l’intégration d’enfants handicapés.
  • En réponse à la crise sociale, la campagne de l’Appel National pour la Tsédaka est créée en 1992 à l’initiative de Marcel Goldstein afin de donner au FSJU les moyens d’élargir ses efforts en matière de solidarité, en lien avec les pouvoirs publics et le tissu associatif.
  • En 1993, le FSJU crée un Centre de Formation Privé, l’Institut André Neher, capable de délivrer des diplômes d’État. En sus des contrats d’association, le FSJU négocie avec le ministère de l’Education Nationale un plan de stabilisation de l’école juive qui apporte chaque année une aide aux établissements scolaires en difficulté.

Les années 2000

  • Ce sont les années marquées par le terrorisme, l’antisémitisme, l’intifada en Israël et l’urgence sociale.
  • Création du programme Latalmid (bourses cantine pour enfants défavorisés et soutien socio-médical).
  • Création du Fonds d’Urgence Solidarité (FUS) et des bourses vacances.
  • La Fondation Gordin pour l’immobilier scolaire est créée avec des partenaires.
  • Création d’Akadem, le campus culturel numérique se développe avec succès.
  • En 2001 Albert Kadouche, directeur du Centre d’Art et de Culture, inventait avec sa chargée de production Déborah Benasouli, le premier festival de jazz de la communauté juive en France qui donnera lieu au festival Jazz’n Klemer.
  • En 2003, création de Nuits de la Philosophie
  • En 2005, création du Festival des Cultures Juives
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Les années 2010

  • Le Fonds Social Juif Unifié partenaire depuis 1969 avec Le Keren Hayessod, organe de collecte de l’Agence juive décide de mettre fin à leurs collaborations.
  • En 2012, création de Brin de causette
  • En 2014, création du département Campus dédié à la formation des enseignants
  • Création programme NOÉ, plan d’aide aux jeunes (appels à projets et incubateur, soutien aux mouvements de jeunesse, bourses vacances, etc.) en partenariat avec les fondations (Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Sacta-Rachi, IAR-Rothschild, Fondation du Judaïsme Français, etc.)
  • Rapprochement avec la  Fondation du Judaïsme Français, qui devient le premier partenaire financier du Fonds Social Juif Unifié.
  • En 2019, création de Global Avenir programme de formation pour les jeunes dans les ONG sociales, humanitaires et environnementales.
  • Voyage en Israël en novembre 2019 pour le public « Passerelles ».

Les années 2020

  • Le FSJU se réinvente face à la pandémie du Covid : présence sur les réseaux sociaux, WebTV, galas et téléconférences sur Internet, collecte online, etc
  • En janvier 2020, création du Kiosque Solidaire
  • Mars 2020, le FSJU va livrer gratuitement des centaines de milliers de masques auprès des structures soignantes et aidantes (EHPAD, infirmiers, épiceries sociales, bénévoles de l’action sociale).
  • Novembre 2020, campagne de la Tsédaka exceptionnelle avec 26 parrains pour faire face à l’ampleur de la crise sanitaire.
  • Béatrice Philippe réalise la première frise chronologique sur l’Histoire juive de France de Vercingétorix à nos jours publiée dans l’Arche.
  • Constitution d’une Charte Éthique pour les élus, les bénévoles et les partenaires signataires.
  • En 2021, grande étude sociologique entre l’Éclaireur (EEIF) et le département NOE sur la conscience politique des jeunes juifs de France.
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