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Séminaire NOÉ de rentrée : ambition 2025 !

Séminaire NOE


C’est dans l’écrin de verdure du village Samy à Sacy-Le-Grand, en région parisienne, que les professionnels de l’éducation informelle se sont donné rendez-vous à l’invitation de l’Action Jeunesse les 12 et 13 octobre derniers.

Objectif : se mettre au vert et, de nouveau réunis physiquement, réfléchir à une feuille de route commune à l’horizon 2025 pour accompagner les évolutions de la Jeunesse juive de France.

2 jours d’échanges pour « refaire le monde » !

Une quinzaine de responsables(1) de mouvements de jeunesse et d’organisateurs d’Accueils Collectifs de Mineurs (ACM), de Paris, Marseille, Lyon, Nice, Strasbourg… , ont répondu présents pour ce GIC de rentrée dédié au brainstorming dans une énergie qui avait tant manqué à ce collectif habitué, avant l’épidémie , à se réunir régulièrement au Fonds Social Juif Unifié.

« Nous souhaitions avant tout renouer avec le présentiel, dans une parenthèse de réflexion et d’échanges, qui n’a pas son pareil en Zoom et qui produit ‘’in vivo’’ des interactions fécondes dont une formidable écoute active entre éducateurs, et ce quelle que soit leur mouvance ou leurs prétendues oppositions ! », confie Philippe Lévy, directeur du département Jeunesse, qui a demandé à chaque responsable et shaliah (envoyé de l’Agence juive), – dont le nouveau de l’Hashomer Hatzaïr -, de co-animer avec un membre de son équipe des workshops mobilisant de riches mutualisations d’expériences.

« Ce séminaire est un espace-temps de libre parole où vous devez ‘’refaire le monde’’ en sortant de vos zones de confort et en cherchant à co-construire tous ensemble ! », a-t-il lancé comme objectif majeur au démarrage de la première session !

Le menu de ces deux jours de retrouvailles, très participatifs et collaboratifs, axé sur des valeurs et projets éducatifs concertés, se voulait ambitieux, prospectif et même sociologique, dans la mesure où à l’instar des enquêtes menées en partenariat avec l’éclaireur, la revue de pensée juive en mouvement des EEIF, dont deux numéros ont consacré une étude sur les ‘’Modèles’’ de la jeunesse juive de France et sa ‘’conscience politique’’ (n°11 et 13), il appartient au département NOÉ d’accentuer sa connaissance du milieu et de son public : ses besoins, ses difficultés, attentes et ses aspirations.

De surcroît, la crise Covid est passée par là. Et de l’avis de tous les participants, corroborant les nombreux baromètres disponibles(2) , elle a fait des dégâts majeurs auprès de la Jeunesse qu’on nomme tantôt ‘’sacrifiée’’(3) , tantôt désenchantée, « elle que nous devons (pourtant) accompagner de toutes nos forces ! » assène Daniel Benhaïm de l’Habonim Dror Marseille.

« Le mal-être des étudiants fut à son comble, les ados déboussolés en décrochage scolaire subissent aujourd’hui les traumas de cette pandémie qui auront des effets durables sur leur santé mentale… » témoigne Sarah Fellous du DEJJ qui aborde avec ses collègues l’inflation de violences verbales et physiques constatées dans les colos de cet été, particulièrement chez les pré-adolescents « surexposés aux réseaux sociaux et aux images les plus crues », poursuit-elle.

Quand les sujets de société s’invitent dans les mouvements !

Sous des intitulés problématisant les enjeux de l’éducation informelle et de l’éducation dite « nouvelle », tels que portés par d’autres courants de l’Éducation populaire (le Scoutisme français, les CEMEA, la Fédération Léo Lagrange…), tous étaient invités par l’équipe NOÉ à multiplier les pistes de réflexion sur des faits aussi contemporains(4) que l’urgence climatique qui mobilise fortement les jeunes, le harcèlement scolaire, voire la lutte contre les discriminations, qu’aux urgences du quotidien, liées à la survie-même des mouvements de jeunesse, en tant que fabrique de citoyens et laboratoire de l’éducation juive du 21e siècle.

« Tout a été passé à la moulinette », confie avec le sourire Tamara Settbon, adjointe Jeunesse de Judaïsme en Mouvement (JEM), très impliquée dans la préservation de la planète et chroniqueuse « écologie » dans Le Lunch By NOÉ sur RCJ : l’impact des réseaux sociaux sur l’animation socio-culturelle, l’effritement du bénévolat chez les jeunes militants mais aussi les nouvelles formes d’engagement 3.0, ou encore des sujets de société s’invitant dans les colos : propos décomplexés sur la sexualité des ados à l’heure des séries sur Netflix(5) ou de posts Insta, Tik Tok, … violence importée dans les cours de récré qui inquiètent autant les familles que le ministre de l’Éducation nationale (phénomène Squid Game (6)), jusqu’à l’expression d’identités de genre revendiquée par certains parents en prise avec les débats intersectionnels, ou le vote de nos jeunes engagés à l’approche des élections présidentielles(7)

Sans aucune censure, mais avec l’injonction collective de proposer des solutions ou stratégies à moyen-long terme, les débats ont révélé des inquiétudes persistantes pour prendre en charge la survenue de ces expressions générationnelles, passagères ou durables, « loin d’être simples à réguler », témoigne Karen Allali, commissaire générale des EEIF, qui en appelle au long cours au soutien renforcé du FSJU pour accompagner ces transformations, sous forme de conférences, trainings, de veille et de comités de réflexion inter-mouvements.

Si avec le départ de Jonas Belaiche qui vient d’être nommé directeur délégué FSJU à Lyon, l’Action Jeunesse va se renouveler, son directeur a réaffirmé la disponibilité sans faille de son équipe pour mettre en place cet accompagnement sollicité par des organisations, lesquelles ont bien compris que l’union faisait la force dans des travaux où l’esprit de collégialité et de bienveillance était la clé d’un travail productif, « qui n’a que peu d’équivalent dans la Communauté » confie Mendy Mottal, responsable de Cteen France (ndlr, la branche Chabbad des ‘’teens’’ -adolescents-).

« La magie de NOÉ, c’est de pouvoir réunir toute la mosaïque des organisations de jeunesse qui entendent partager, avec un sens de la coopération inouï et sans autre but que de progresser dans leur pratique, leur expérience des colos, la relation aux enfants dans un contrat éducatif bousculé par les changements sociétaux, la prise en compte des demandes insistantes des parents qui s’invitent inéluctablement dans cette triangulation : enfant-madrikh (animateur)-parent… bref ne pas faire la politique de l’autruche et affronter les défis éducatifs souvent complexes ! », témoigne Débora Dahan, coordinatrice de la promotion des volontaires en Service Civique FSJU-NOÉ, répartis dans la plupart des mouvements de jeunesse participants.

Durant la première journée consacrée aux bilans de l’année écoulée et faits institutionnels marquants, en présence de Richard Odier (DG du FSJU photo ci-dessus à gauche) à l’ouverture, puis de Fabien Azoulay (DGA Solidarités en photo dans la galerie ci-dessous)  et Sandrine Zena (directrice de l’Action Sociale) sur le dispositif des bourses vacances FSJU estivales (180 000 € octroyés aux familles !), le séminaire est revenu sur l’année Covid écoulée qui, à l’exception des colos estivales ayant repris du service dans un contexte sanitaire sous haute surveillance, a mis en lumière le déficit de contact intra-générationnel ressenti chez des jeunes et animateurs, assignés à résidence, privés d’activités de sport, loisirs et de lien social, à force de confinements répétés.

Le second jour, après une intervention remarquée de Julie Guez sur la 29e édition de la Tsédaka, félicitant les mouvements pour leur mobilisation historique et à venir, chacun.e, invité.e à prendre de l’altitude, a contribué via 3 ateliers au choix  à dessiner une vision plus programmatique à inscrire dans les 5 prochaines années.

Chantiers sur les contenus éducatifs juifs, avec l’annonce de la création par NOÉ de l’École des Cadres Hineni ! , actions de tikoun olam(8) (écologie, inclusion, du handicap, solidarité envers les migrants, …) pour s’ouvrir à d’autres causes, pas assez prises en charge « par peur ou repli identitaire » (Nathanaël Gozlan de l’Hashomer Hatzaïr), et redynamisation de la Jeunesse en région qui pâtit de fortes disparités en comparaison de la capitale.

« Nos membres fédérés, souvent bousculés dans leurs convictions ou pratiques, ont fait preuve d’une belle ouverture d’esprit et élargi leur horizon de travail à des questionnements qui s’imposent à eux pour adapter leur offre éducative à la réalité de la société, à la demande de parents et l’appétence des enfants dans un contexte de surenchère des loisirs où le mouvement de jeunesse doit, de notre point de vue, rappeler sa rôle essentiel et valoriser son modèle de mixité sociale, de vivre ensemble et de transformation sociale » déclare Daphné Ayache qui a aiguillonné les débats autour de thématiques parfois âpres sur la laïcité, les écueils du communautarisme, les phénomènes sécuritaires, voire la primo-délinquance, …

Les analyses passionnantes et exploratoires produites dans le cadre de ce séminaire, à l’instar d’ailleurs de la première édition de sept. 2019 qui avait déjà dégagé des marqueurs forts autour de chantiers impératifs à mettre en œuvre (ex. l’inclusion des enfants en situation de handicap dans les colos), seront poursuivies dans le cadre de commissions de travail transversales animées par l’équipe Jeunesse avec pour objectif affiché, à moyen terme lors d’un nouveau grand colloque à Lyon en avril 2022, d’en débattre avec des acteurs de l’éducation informelle, mais aussi des universitaires, sociologues, spécialistes de l’éducation, et des personnalités politiques.

Des workshops qui font sens.

Le second jour, des ateliers thématiques proposés aux participants, mixés par mouvements, ont été menés par un duo d’animateurs usant de la palette des méthodes actives pour pousser la réflexion et dessiner une feuille de route d’actions à mener au sein de leur propre mouvement ou conjointement.

  • Havrouta(9) expresse sur le thème : Sois « fort et vaillant ! »

« Hazak Véémats ! » se souhaite-t-on en hébreu, en reprenant la formule divine adressée à Josué. C’est par cette injonction que le tandem Jonas Belaiche et Oren Giorno (JEM) ont animé une havrouta sur le goût de l’effort chez la jeune génération. À base de textes bibliques, ils ont interrogé non seulement les textes mais leurs pratiques pour susciter l’attention, la « flamme » et contrecarrer « la flemme », cette passivité induite par notre société du divertissement et du confort où tout doit être rapide et aisé et où règnent en maîtres le fast et le clic.

Quelles ressources intellectuelles et pédagogiques nous offre la pensée juive pour retrouver le goût de l’effort, pour l’éveiller ? Quels ressorts mettre en place dans les activités ludo-pédagogiques pour motiver les ados en mal d’engagement à passer à l’action ? Les fruits de cet atelier seront publiés dans le numéro 15 de L’éclaireur sous forme de photoreportage du séminaire NOÉ (www.leclaireur.org).

Cet atelier a surtout posé des jalons pertinents sur la façon de re-créer auprès de la jeune génération des leviers d’engagement et de leadership via l’expérimentation de nouvelles stratégies motivationnelles qui seront testées par les groupements et dont ils rendront compte dans les GIC Jeunesse successifs.

  • Tikoun olam : s’ouvrir aux autres ?

Animé par Débora Dahan (équipe NOÉ) et Nathanaël Gozlan (shaliah de l’Hashomer Hatzaïr), cet atelier sur la « réparation du monde » (traduction littérale de l’hébreu tikoun olam) abordé par la méthode du photo-langage (affiches reproduisant des slogans chocs d’ONG et antidiscriminatoires) fut de loin celui qui poussa hors de ses retranchements le groupe, peu habitué à investir les causes externes à leur prisme éducatif souvent judéo-centré (lutte contre l’antisémitisme, mémoire de la Shoah ou motifs solidaires) .

Et c’est justement en tant qu’Israélien, engagé depuis toujours auprès des réfugiés dans son parcours de militant, que Nathanaël G. a rappelé l’intervention humanitaire régulière de son pays lors de catastrophes climatiques (séismes, tsunamis…) et conflits, …, en déployant des moyens importants pour sauver des vies humaines sur le globe.

« Y a-t-il une essence, une exemplarité juive à aller, en dehors de la communauté, au-devant de populations que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer : migrants, SDF, publics discriminés … ? » Cette question, véritable pavé dans la mare, interrogeait les militants de tous bords sur leurs réticences, souvent issues de peurs de l’Inconnu, ou d’un repli identitaire de certains parents qui entendent que leurs enfants ne se « se mettent pas en danger », confie Sonia Rossini de Moadon. À une affiche sur les réfugiés afghans, à une autre sur la lutte contre l’homophobie, ou sur les ravages de la drogue, les éducateurs ont consenti une frilosité, mais une envie d’ouvrir ces sujets auprès de leurs jeunes militants. Michaël Barer (photo ci-contre en intervention avec une classe dans la synagogue de Lyon), directeur de l’association Les Racines de demain, basée à Lyon, qui vient avec son épouse-associée Ruth Ouazana de remporter le Prix Edmond Tenoudji (catégorie  »Espoir »), et qui forment tous deux activement sur le dialogue inter-culturel, inter-religieux et à la gestion de la différence (identités, préjugés, prévention des conflits liés aux stéréotypes) et cumule à travers de nombreuses interventions des milliers d’heures auprès des scolaires autour d’un « dialogue citoyen pour s’ouvrir au monde », entend prêter son concours au collectif NOÉ pour faire bouger les lignes et rasséréner les familles. Un cycle de conférences sur le « bien vivre ensemble » sera donc entrepris pour accompagner les mouvements à franchir le pas de ce tikoun olam, « dédramatisé » et y trouver les ressorts d’activités citoyennes et universelles, notamment portées par la promo des volontaires en Service Civique FSJU.

  • Redynamisation des pôles Jeunesse en région.

Animé par Jonas Belaiche (tout nouveau directeur du FSJU-Rhône-Alpes Auvergne) et Benjamin Sitbon (référent Jeunesse PACA), cet atelier a posé les bases d’une meilleure coopération des organisations de jeunesse dans les principales capitales régionales où réside une délégation du Fonds Social (PACA, Rhône-Alpes, Occitanie et région Est). Comment réfléchir ensemble à des événements inter-mouvements autour de la solidarité, à l’instar de la distribution des paniers bio aux étudiants touchés par la crise en PACA , à des formations, des regroupements lors de chabbats pleins qui favorisent du lien social entre jeunes adultes, à de l’émulation entre porteurs de projets au sein d’espaces de co-working mis à disposition dans les délégations pour les militants et jeunes entrepreneurs … ? Les propositions ont fusé, lesquelles remettent au centre le rôle fédérateur essentiel des GIC FSJU : réunions de coordination programmatique de l’ensemble des acteurs Jeunesse locaux.

« Fort de mon expérience en tant qu’ex directeur Jeunesse du département NOÉ, je vais rapidement dupliquer les best-practices de ce programme national à Lyon : réunir régulièrement les associations de jeunesse identifiées (responsables des gans Israël, DEJJ, Chabbad, EEIF, Netzer, Olami et bientôt je l’espère l’Hashomer Hatzaïr…), créer un groupe WhatsApp de coordination, relayer l’appel à projets NOÉ et son incubateur … bref tout mettre en place que la jeunesse juive lyonnaise et de ses environs puisse s’épanouir et se reconnecter à des activités à forte valeur éducative et juive ajoutée ! » déclare Jonas Belaiche avec l’enthousiasme qui lui sied.

À l’issue de cet atelier, Anaëlle Weismann, shliha nationale du Bné Akiva dont les des sniffim (antennes) existent dans de nombreuses villes, témoigne également de « (s)a grande joie d’avoir pu comprendre à quel point la délégation FSJU était un relais du programme NOÉ  et se félicite d’une parfaite entente de ses shlihim locaux (à Marseille, Strasbourg, …) avec les référents Jeunesse NOÉ en place. ».

Agenda NOÉ 2021-2025 : la feuille de route

  • Tsédaka tout au long de la vie : une solidarité en acte et une éducation au don, au long cours. Objectif : mobiliser le plus grand nombre à rejoindre les bénévoles de la Tsédaka dans un objectif de rajeunissement des cohortes pour assurer la relève.
  • Séminaire Hineni ! du 26 au 29/05/2021 à Lyon qui lancera l’École des Cadres du FSJU portée par NOÉ
  • Poursuite du cycle de formation sur l’enfant en souffrance avec la Campus FSJU et l’OPEJ.
  • Projet de documentaire réalisé par les jeunes sur les attentats de Munich dans la perspective des Jeux Olympiques à Paris en 2024 pour rappeler à travers cet événement tragique les valeurs de l’olympisme qui ne doivent plus être entachées par le terrorisme.
  • Montée en puissance des volontaires en Service Civique FSJU avec mobilisation de la cohorte des alumni sur des sujets tikoun olam (recours à des partenariats avec des granses associations caritatives ou ONG).
  • Poursuite du label BEE (Bien-être étudiant) qui favorise les initiatives entre pairs oeuvrant au bien-être des étudiants (lutte contre la précarité alimentaire, lien social, médiation, accompagnement psychologique…).
  • Mémoire et transmission. Rayonnement du Prix Corrin (www.prixcorrin-fsju.org), qui récompense des travaux d’enseignants et d’élèves sur la mémoire de la Shoah, et élargissement aux publics des mouvements de jeunesse. Édition du 30e anniversaire au Lycée Louis-Le-Grand le 27/01/2021.

Conclusion et hommage des responsables à Jonas Belaiche.

Le séminaire s’est conclu par une salve de témoignages positifs : richesse des débats, climat de bienveillance, partage des points de vue et forte envie d’avancer de concert sur cette partition polyphonique : « Merci à NOÉ de nous avoir tous réunis dans ce climat de convivialité et d’échanges stimulants ! » (Karen Allali – EEIF) ; « Je suis reconnaissante au FSJU de donner visibilité et sens à notre engagement ! » ; « Je vois qu’ici on se serre les coudes : ce collectif est une force ! » (Sabine Amar –Moadon);  « Je me suis nourrie au contact de mes collègues, de projets, d’envies, de faire ensemble, d’une vision !» (Eden Haddad – French Jewrney) ; « Ce dynamisme national me redonne de l’énergie pour déployer à Marseille toute cette synergie. Merci à l’équipe NOÉ de continuer à nous irriguer et de nous accompagner sans relâche ! » (Daniel Benhaïm – Habonim Dror).

À la faveur d’un pot de départ organisé pour saluer, entre autres, la promotion de Jonas Belaiche au poste de délégué FSJU régional à Lyon, tous les collègues et amis des mouvements de jeunesse ont applaudi celui qui, selon les mots de Philippe Lévy, est « un militant communautaire et éducateur dans l’âme qui a accompli de beaux projets au sein de NOÉ et qui mettra tout son talent à redynamiser Lyon ! ». Lehaïm !

1- Responsables ou shlihim du Bné Akiva, CCJ 94, Cteen, DEJJ, Dror, EEIF, French Jewrney, Hachomer Hatzaïr, JEM, Les Racines de Demain, Mahané Israël, Moadon, Yaniv, … avec la présence de Eden Barouch, volontaire en Service Civique auprès de la Coopération Féminine et Inès Frydman pour le Kiosque Solidaire proposé par le service Passerelles.

2 – Dont l’OVE (Observatoire de la Vie Étudiante) et les enquêtes de l’INJEP pour le ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse.

3-  En référence au récent essai paru aux PUF : « Une jeunesse sacrifiée ? » de Tom Chevalier et Patricia Loncle.

4 – Tous ces débats feront l’objet d’une synthèse disponible courant novembre sur demande à contactnoe@fsju.org.

5 – Référence à « Sex Education », une série qualifiée par Télérama de « série cul, crue et pas cul-cul » ; cf. aussi article du Monde Campus du 31/08/21 : « Sur Instagram, la nouvelle génération de l’éducation sexuelle ».

6 – Série sud-coréenne au succès planétaire, ultra-violente, diffusée sur Netflix, basée sur des jeux d’enfants, et qui embrase actuellement collégiens et lycéens dans les cours de récré.

7 – Présentation par Karen Allali, commissaire générale des EEIF et P. Lévy de l’enquête parue dans le numéro 13 de l’Éclaireur sur la conscience politique des jeunes juifs engagés au sein des mouvements de jeunesse. Tiré à part disponible sur le portail Unity (onglet fonds documentaire)

8 – Littéralement : « Réparation du monde », concept issu de la tradition juive, et repris dans le milieu anglo-saxon pour des actions solidaires de type « Mitzva Day ».

9- Le terme araméen ‘havrouta’ désigne le compagnon d’étude, et plus généralement le fait d’étudier les textes à deux, afin de les rendre plus vivants, et dans cette confrontation féconde de faire jaillir des commentaires inédits.

 

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