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Séminaire Jeunesse au vert !

C’est lors d’un séminaire de deux jours, à Sacy-le-Grand (Oise), les 24 et 25 septembre 2019, que trente professionnels des organisations de jeunesse* ont répondu présents à l’invitation de NOÉ. Au menu de cette rencontre de rentrée, intense et productive aux dires des responsables associatifs venus partager leurs bonnes pratiques : un programme riche de coopération et de partenariats en perspective !

Bilan des colos de cet été, échanges stimulants sur les enjeux de l’éducation informelle face aux réseaux sociaux et aux risques du consumérisme, feuille de route programmatique de 2020, dont une belle union sacrée de tous les acteurs jeunesse de la Communauté pour la prochaine campagne de la Tsédaka, innovations méthodologiques, défis à relever en matière de transmission des valeurs juives à la jeune génération… :  tous les sujets et les chantiers posés sur la table ont suscité un fort engouement et produit de l’intelligence collective.

Grâce à des intervenants facilitateurs des débats, notre collectif s’est même projeté dans l’optique des nouvelles orientations de l’institution, actuellement testées dans une commission ad hoc mêlant éducation informelle et formelle, et dont les conclusions validées par la gouvernance forgeront prochainement les lignes de force de l’Action jeunesse pour la prochaine décennie ! « Penser dans du temps long est une nécessité ! » insiste dans ses mots de bienvenue Richard Odier , directeur général du FSJU.

« Ardout » (unité, fraternité), « Communication croisée », « Partenariat gagnant-gagnant », « Force rassembleuse de NOÉ », « Envie de faire front commun pour créer de l’engagement et de la relève communautaire », autant d’expressions d’un « Faire-ensemble » qui ont fusé avec énergie dès les premiers brainstormings dans ce format repensé pour libérer la parole et susciter des échanges généreux, francs et constructifs.

Richard Odier, directeur général de l’institution et Julie Guez, responsable de la philanthropie, sont allés à la rencontre de nos éducateurs pour leur présenter la mutation du FSJU, et poser dans un discours de vérité le nécessaire contrat de réciprocité. Echanges de bons procédés entre partenaires qui induit une implication plus décisive des mouvements de jeunesse dans la mission du FSJU, notamment à travers l’ensemble de ses actions solidaires tout au long de l’année.

Au menu de ce séminaire des thématiques en prise avec le quotidien des éducateurs.

Deux jours durant, des intervenants et experts se sont également succédé dans un tempo soutenu pour mener des réflexions prospectives, qui ont favorisé une prise de recul et invité chaque participant à sortir de sa zone de confort.

Les enjeux de l’éducation informelle à moyen et long terme ont bien occupé les esprits :  « Le rôle de l’animateur juif dans la cité », « L’éducation au don dès le plus jeune âge » dans l’esprit de la Tsedaka, « la coopération entre mouvements et le sens du collectif » à travers l’intervention de David Barouch, ex responsable du DROR devenu coach professionnel, « si heureux de retrouver (s)es confrères éducateurs », et d’un atelier d’impros mené joyeusement par Jonathan Azuelos, comédien chez Happyskills. Animé par Tania Assayag, responsable jeunesse du FSJU-EST, l’atelier « world café » mixant les approches des mouvements tantôt singulières tantôt convergentes, fut apprécié de tous pour ses conclusions motivantes !

Le calendrier des actions NOÉ a été proposé pour l’année, avec un accent mis sur la mission des volontaires en service civique, déployés par le FSJU dans les structures jeunesse, la mise au point d’actions inter-associatives (ex. : Yom Hashoah, Yom Haasmaout, Yam Lekoulam…), l’exigence sécuritaire des séjours pour enfants, et le recensement des besoins et aspirations des organisations, et plus généralement de la jeune génération, à horizon 2025.

Les débats ont dessiné les contours d’une partition stratégique au long cours : « NOÉ voit loin avec NOUS ! » confie Elias Garzon, responsable de la section jeunesse NOAM (courant massorti) rejoint par un participant nouvellement labellisé : « Je comprends désormais pourquoi le dispositif est plébiscité. Pour sa capacité à fédérer, à mutualiser les bonnes pratiques, et à accompagner l’émergence de nouveaux projets… Fier d’en être ! ».

*Etaient présents les responsables des organisations suivantes : CTEEN, DEJJ, EEIF, E TALMUD, GAN ISRAEL, HABONIM DROR Paris et Marseille, HACHOMER HATZAIR, Jeunesse Loubavitch, MAHANE ISRAEL, MJLF, MOADON, NETZER, NOAM, PEAJ, YANIV.

 

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