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Catherine Schulmann : une grande dame

Catherine Schulmann Khaiat a fait partie de cette poignée de professionnelles qui ont contribué à inscrire l’action sociale juive dans la modernité. Catherine naît en 1945, fille de Ginette Strauss, jeune éclaireuse qui a convoyé des enfants juifs dans le cadre du Réseau Garel et de Claude Schulmann, qui, avec Ginette, fera partie des fondateurs du MJLF. Agée d’une vingtaine d’années, Catherine fait ses premiers pays dans l’action sociale juive dans le cadre du DEJJ, développant un programme d’accompagnement des familles juives les plus précaires de Belleville, dont les enfants trainaient dans les rues du quartier. Elle maintiendra toute sa vie un lien indéfectible avec le FSJU qui lui propose, grâce aux fonds mis à disposition par le American Joint Distribution Committee, de se former à la prestigieuse Paul Berwald School of Social Work à Chicago. Tout comme Edith Kremdsorf et Gaby Cohen, elle incarne une nouvelle vision du « case worker » privilégiant l’approche globale, le respect de la confidentialité, la collégialité et la transversalité interinstitutionnelle. Catherine rejoint l’équipe de Vivette Samuel à l’OSE, où elle interviendra au service d’accueil d’évaluation des familles et ensuite au centre médico-social, tout en restant étroitement associée à la direction de l’action sociale du FSJU. Catherine jouera en effet un rôle essentiel dans la création et la coordination du Réseau Ezra et intègrera la commission solidarité de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la commission du fonds d’urgence de Passerelles. Son sourire en coin, son regard bienveillant, son amour de l’autre et de l’intérêt général nous manqueront. Nous assurons son mari Nathan Khaiat et ses enfants Judith et David Karbas de notre plus profonde sympathie et de notre sincère amitié.

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