Donner en toute confiance…
Le FSJU est reconnu d’utilité publique depuis le décret du 9 janvier 1985.
Le FSJU, est membre de France générosités et a obtenu le Label IDEAS.
Comment vont les jeunes Juifs de France aujourd’hui ? Qu’ont-ils à nous dire ? Quelle jeunesse vivent-ils ? Les jeunes Juifs ont-ils les mêmes préoccupations que le reste de la jeunesse ? Quel rôle jouent les écrans dans leur quotidien ? Mais aussi, quels liens entretiennent-ils avec Israël ? Ont-ils déjà été victimes de faits antisémites ? Et en ont-ils peur ?
Cela faisait plus de 20 ans que ces questions n’avaient pas été posées ensemble aux jeunes juifs de France. Cela faisait plus de 20 ans qu’aucune enquête de cette ampleur n’avait été faite sur la jeunesse juive de France. En effet, depuis l’enquête “La jeunesse juive : entre France et Israël. 1993-2003″ de Maurice Ifergan et Eric H. Cohen, les données sur la jeunesse juive n’avaient pas été mises à jour. Or, en 20 ans, la sociologie de la jeunesse juive a considérablement changé, tout comme notre société. Cette jeunesse a notamment connu les assassinats antisémites de Sébastien Selam, Ilan Halimi, Mireille Knoll et Sarah Halimi ; a vécu avec effroi les attentats visant l’école Ozar Hatorah de Toulouse en 2012 et l’Hyper Casher en 2015. Pendant toutes ces années, l’antisémitisme s’est transformé, le lien des juifs à Israël aussi. Quand certains affirment la faiblesse de la Hasbara d’autres partent pourtant faire leur alyah. Et bien sûr, depuis le 7 octobre 2023, la jeunesse juive, comme l’ensemble de la communauté juive, vit une période inédite qui agira sûrement comme un révélateur de plusieurs phénomènes.
Aussi, depuis le début des années 2000, nous avons été témoins de l’avènement des réseaux sociaux et d’internet, avons assisté à l’éveil des consciences sur la santé mentale des jeunes depuis le covid notamment, avons accentué les formations de sensibilisation à certaines addictions telles que la drogue, le tabac, l’alcool.
Alors, quid de la jeunesse juive aujourd’hui ?
Pour améliorer la prise en charge des problématiques qui touchent les jeunes, mais aussi pour constituer une nouvelle base de données sur la jeunesse juive, le Fonds Social Juif Unifié a lancé, en avril dernier, une vaste enquête sur la jeunesse juive. Aux côtés du cabinet Latitude, le FSJU, a déjà effectué des entretiens collectifs avec des collégiens, des lycéens et des étudiants. Cette première étape nous a déjà renseignés sur certaines grandes tendances telle que leur addiction incontestable mais consciente aux écrans, leur forte expérience de l’antisémitisme et leur volonté de lutter contre, leur fort attachement à leur judéité, mais aussi leur fort besoin de sensibilisation sur le harcèlement scolaire et leur désintérêt sur certains sujets tels que l’écologie, la justice sociale ou encore les droits LGBTQ+.
En janvier prochain, nous lancerons notre phase quantitative : un questionnaire d’une cinquantaine de questions sera distribué au plus grand nombre de jeunes – de 15 à 25 ans – afin de constituer le baromètre 2023 de la jeunesse juive.
Ce questionnaire, qui sera distribué en janvier 2024 et dont les résultats nous seront parvenus dès le mois de février, et qui a été co-écrit par le cabinet Latitude et le Fonds Social Juif Unifié et relu par un conseil scientifique de plus de 10 personnalités du monde universitaire et de celui de l’éducation, comportera des questions qui touchent la santé mentale et physique des jeunes, leur identité juive et leur lien à Israël mais aussi leur intérêt à certains sujets de société (écologie, lutte contre les discriminations, etc) et engagement citoyen.
Joëlle Allouche, psychosociologue, chercheuse au sein du groupe Sociétés, religions, laïcités du CNRS-EPHE et professeure à l’Institut universitaire Elie Wiesel.
Claudine Attias-Donfut, sociologue, directrice de recherche honoraire à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV).
Paul Benaych, formateur en éducation et membre du Réseau des Observatoires de la Lecture.
Marcelo Dimentstein, ethnologue et directeur de recherche à l’American Jewish Joint Distribution (JDC).
Sandra Hoibian, directrice générale et directrice du pôle société du Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie (CRÉDOC).
Daniel Levy, sociologue
Iannis Roder, historien et directeur de formation du mémorial de la Shoah, directeur de l’Observatoire de l’Éducation de la Fondation Jean-Jaurès, membre du conseil des sages de la laïcité, président de l’Observatoire du conspirationnisme, membre de la commission Bronner.
Alain Rozenkier, sociologue à la direction des recherches sur le vieillissement de la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV).
Luis Sattelmayer, doctorant en science politique au Centre d’Études Européennes (CEE) de Sciences Po Paris.
Représentants du monde associatif et de l’éducation :
Le Cabinet latitude est un cabinet d’études et de conseil en marketing spécialisé sur l’enseignement supérieur. Il intervient comme prestataire pour des sociétés, des associations, des établissements d’enseignement supérieurs ou encore de collectivités territoriales.
C’est donc pour son expérience des études qualitatives et quantitatives auprès des jeunes que le Fonds Social Juif Unifié a souhaité s’associer au cabinet Latitude. Par l’intermédiaire de notre chargée de mission Victoria Géraut-Velmont, nous travaillons ainsi étroitement avec son directeur général, Olivier Herrmann, ainsi que leur chargé d’étude Mathieu Omhovere.
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